Afin de sécuriser la mine et d’éviter les effondrements, les mineurs plaçaient des troncs d’arbres dans les galeries. Pour deux raisons, les mineurs utilisent de préférence du sapin. Ce bois est d’abord moins cher que le chêne, par exemple ; mais surtout, il est moins résistant. Ce dernier aspect paraît à première réflexion peu compatible avec le souci de sécurité. En réalité, le contraire est vrai car, avant de craquer, le bois élastique du sapin courbé sous la pression d’un toit en train de s’effondrer se met « à chanter », comme disent les mineurs. C’est le signal pour les hommes de quitter d’urgence le chantier !