Raphaël (31 ans)
Enfant, Raphaël vit à Lamadeleine et c’est avec un grand intérêt qu’il vient régulièrement sur le site du Doihl, où se trouve l’entrée de la mine avec son père qui est membre de l’association “Minièresbunn”. Petit fils de mineur, il ressent une forte attirance pour le monde de la mine. C’est donc presque naturellement qu’à l’âge de 8 ans, il rejoint l’asbl Minièresbunn. A l’époque, l’association compte environ 10 membres, jeunes et anciens, qui travaillent coude-à-coude afin de faire circuler les trains à travers la mine. 20 années plus tard, il est toujours présent, plus motivé que jamais, à l’image de ses compagnons. Car sans cet engagement de tous les instants, de la conduite des trains à l’entretien des voies en passant par la restauration de matériels roulant historiques, les visiteurs ne pourraient pas faire ce voyage au cœur de l’histoire.
Joël (31 ans)
Joël est un ami d’enfance de Raphaël ; ils sont dans la même classe à l’école primaire, et ils partagent les mêmes loisirs. Les deux enfants découvrent la Minièresbunn grâce à Jos (déjà membre de l’association), le papa de Raphaël, qui les prend avec lui par un bel après-midi d’été. Pour les comparses, c’est une révélation. Et pour Joël, dont un grand-père travaille aux CFL et l’autre à l’usine sidérurgique de Belval, une occasion unique de donner libre cours à sa passion. Et aujourd’hui, c’est avec compétence et plaisir, qu’il fait, entre autres, les visites guidées dans la mine ; au début, cela d’ailleurs été un challenge pour lui qui avait une certaine réticence à s’exprimer devant les visiteurs ; avec le temps, cela lui a tellement plu qu’il a ensuite opté pour une carrière professionnelle dans l’enseignement.
Tina (36 ans)
C’est pour participer à la toute première édition de la convention Steampunk, en 2011, que Tina vient au Fond-de-Gras. Et c’est avec éblouissement qu’elle y découvre la Minièresbunn. Toute jeune déjà, les trains la fascinent. C’est pourquoi, elle passe régulièrement quelques journées au sein de plusieurs associations ferroviaires en Allemagne pour leur prêter main forte. Mais l’accueil que lui a réservé les membres de la Minièresbunn est tel qu’elle n’hésite pas à faire près de 280 km tous les week-ends pour participer activement au bon fonctionnement de l’association. Et si ses compétences ne sont pas directement liées au monde minier et ferroviaire, elle n’hésite pas à se retrousser les manches et à plonger ses mains dans le cambouis.